Grâce à l'histoire qui accompagne la création de nos imprimantes 3D françaises professionnelles, la NOVA s'inscrit dans une solution globale de fabrication distribuée.
Choisir les imprimantes 3D française professionnelle COSMYX c'est entrer pleinement dans l'industrie du futur et participer à la réindustrialisation du pays par la fabrication distribuée. Explications avec Anthony SEDDIKI président de Visière Solidaire, président de COSMYX et fondateur du tiers-lieu industriel Val Solidaire.
Qu'est ce que la fabrication distribuée ?
Anthony SEDDIKI, président de COSMYX : "La fabrication distribuée c'est la capacité de produire une demande du client et de la fournir au plus proche de celui-ci. Pour le dire plus concrètement : ça permet à l'échelle de nos territoires, d'avoir la capacité de produire ultra localement des outils du quotidien ou de production pour des industriels. Ça évite d'avoir une grosse structure de production, dans laquelle on va tout produire, avec des gros coûts de déplacement pour acheminer les commandes. Cela évite notamment la production à l'autre bout de l'Europe ou de la France par une seule entreprise pour finalement livrer à Nice, Bordeaux ou Bayonne. Plutôt que de produire aussi loin on va directement produire à Nice et livrer à Nice. La fabrication distribuée c'est ça."
Quels sont les enjeux d'un tel mode de production et de consommation ?
"Les enjeux sont écologiques, industriel et territorial. La fabrication distribuée permet à nos territoires qui ont perdu leur activité industrielle de se réindustrialiser progressivement grâce à la production distribuée et notamment via la fabrication additive. Un large développement de cette solution permettrait de restructurer notre tissu industriel et aider notre économie."
La NOVA dans la fabrication distribuée ?
"L'application à la fabrication distribuée a été la base du cahier des charges de notre imprimante 3D professionnelle. La NOVA a été développée pour la fabrication distribuée ! Les termes qui sont les plus utilisés depuis le début dans nos discussions sont : répétabilité, production, productivité, très peu de perte et pièces en mouvement limitées. Ces contraintes, on se les est imposées pour répondre aux obligations liées au mode de production qu'est la fabrication distribuée. Il faut un outil qui soit en capacité de garantir que dans des conditions similaires on soit en capacité de reproduire la même pièce dans les mêmes conditions quel que soit la situation géographique ou le numéro de série de l'imprimante 3D.
Cela a été notre point de départ pour le développement de notre système d'exploitation. Il devait être prêt à être mis en réseau avec d'autres machines NOVA ou à s'intégrer dans d'autres systèmes d'exploitation industrielle pour permettre à la NOVA de rentrer le plus facilement possible en tant qu'unité de production de la fabrication distribuée."
Y aura-t-il une solution proposée pour des imprimantes 3D d'autres constructeurs pour entrée dans la fabrication distribuée ?
"Nous sommes en train de développer sur la base de notre système d'exploitation propriétaire, prêt pour la fabrication distribuée, un outil qui permettra de connecter des imprimantes 3D d'autres marques à des parcs de productions. Cet outil permettra à de petites unités de fabrication de pouvoir avoir une partie de la gestion qu'on propose avec l'interface de la NOVA sur la fabrication distribuée. On n'aura pas accès à tout, car évidemment en fonction des imprimantes et de la logique de gestion des différents fabricants on n'aura pas toutes les informations de gestion. On ne pourra jamais aussi bien l'intégrer qu'avec une NOVA, mais on pourra gérer un parc de production et basculer une imprimante standard en machine de production grâce à cet outil."